FLAUBERT, Gustave (1821-1880). L.A.S. adressée... - Lot 169 - Gros & Delettrez

Lot 169
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FLAUBERT, Gustave (1821-1880). L.A.S. adressée... - Lot 169 - Gros & Delettrez
FLAUBERT, Gustave (1821-1880). L.A.S. adressée à son ami Edmond Laporte (tampon en bas à gauche). Concarneau, s.d. « Jeudi » [octobre 1875]. 2 pp. 1/2 in-8 sur papier bleu. Deux ratures. Très belle lettre d’un Flaubert dévasté qui commence la rédaction de La Légende de Saint-Julien l’hospitalier, lors d’un séjour dans « la catholique Bretagne ». « […] Je vais mieux bien que je ne sois pas encore très crane. Quelquefois des prostrations me surviennent où il me semble que je vais crever, tant je me sens anéanti. C’est la digestion de toutes les coupes d’amertume que j’ai avalées, cet été. Cependant j’ai écrit à peu près 6 pages de mon St-Julien. Je lis un peu de Saint-Simon, & je relis pour la millième fois les contes de Mr de Voltaire. & puis, je fais à mon compagnon des conférences sur le Vieux ! Il y mord […] ». Flaubert se livre ensuite à une brève étude de moeurs et commente les affaires judiciaires de Quimper et la météo bretonne : « Le temps devient abominable - et les grains se succèdent si fréquemment que je suis obligé de rester presque toute la journée dans ma chambre d’auberge, au coin du feu […] ». C’est pour distraire Flaubert, désemparé après la ruine de Commanville et la sienne, que Georges Pouchet, l’invita à Concarneau, où il dirigeait un laboratoire de physiologie marine. Le père de Pouchet fut le professeur d’histoire naturelle de Flaubert, au lycée de Rouen.
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