Rare montre dite « bassine » goullons a Paris.... - Lot 401 - Gros & Delettrez

Lot 401
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Estimation :
100000 - 120000 EUR
Rare montre dite « bassine » goullons a Paris.... - Lot 401 - Gros & Delettrez
Rare montre dite « bassine » goullons a Paris. Scènes de l'histoire de Sémiramis et paysages, peintures sur émail attribuées à l'atelier de J.TOUTIN Vers 1650, Or 20 K montre à deux-corps, dite « bassine fermée ». Boitier en or décoré de fines peintures sur émail. L'extérieur du boitier représente sur une face « Sémiramis recevant les nouvelles de la révolte de Babylone » et sur l'autre « Sémiramis appelée aux armes ». L'intérieur du couvercle est décoré d'un personnage marchant dans un paysage arboré et le fond incurvé du boitier est orné d'un personnage assis au bord d'une rivière. Le cadran à chiffres romains rayonnant est orné en son centre de tulipes et pivoines sur fond noir. Le boitier est parcouru par une frise continue représentant des paysages arcadiens. Mouvement en laiton doré, échappement à roue de rencontre dit « à verge », fusée à boyau, disque de régulation en argent activé par une vis sans fin, piliers balustre, coq ovale ajouré en laiton doré à décor feuillagé, la platine signée GOULLONS A PARIS. L'aiguille en forme de lys est en acier bleui. Horloger privilégié de Gaston d'Orléans, Jacques Goullons était spécialisé dans la fabrication de montres de luxe. En 1676, dans ses « Principes de l'architecture, de la sculpture, de la peinture et des autres arts », Félibien attribue l'invention de la technique de la peinture sur émail à Jean Toutin, orfèvre originaire de Châteaudun et installé à Blois. Gaston d'Orléans résidait à Blois ce qui favorisa probablement les collaborations artistiques entre Goullons et Toutin. Entre les années 1620 à 1640, seule l?Ecole de Blois possédait le secret de la peinture sur émail. La peinture est alors composée de pigments d'émaux de différentes couleurs finement broyés et mélangés à quelques gouttes de lavande. Elle est ensuite appliquée sur le fond émaillé et soumise à des feux successifs, destinés à vitrifier la couleur et à la fixer définitivement. Cette technique fut appliquée aux montres qui, à partir du XVIe siècl
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