Akhbar al-Sin wa-l Hind [Suleyman Al-tajir... - Lot 111 - Gros & Delettrez

Lot 111
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Akhbar al-Sin wa-l Hind [Suleyman Al-tajir... - Lot 111 - Gros & Delettrez
Akhbar al-Sin wa-l Hind [Suleyman Al-tajir & al-Hasan Sirafi]. Anciennes Relations des Indes et de la Chine, de Deux Voyageurs Mohamétans, quiy Allerent dans le Neuvième Siècle. Traduites d’arabe : avec des remarques sur les principaux endroits de ces relations par Eusèbe Renaudot. Paris Jean-Baptiste Coignart 1718. in-8 plein veau de l’époque, dos à nerfs, orné, tranches rouges, mors sup. fendillé, coiffes arrachées. xxix-397-(17) p. Ex-libis gravé. Cette relation de voyageurs arabes, une des plus anciennes connues (9e siècle), fut, par hasard, la première à être traduite et éditée en Europe (1718) et souleva un débat entre savants qui durera plus d’un siècle. Car ce récit jetait un jour nouveau sur les rapports commerciaux qui existèrent au IXe siècle entre les côtes de l’Arabie et des pays du golfe Persique et les vastes provinces de l’Inde et de la Chine. D’autant que la partie du récit qui traite de la Chine n’était pas toujours d’accord avec ce que les savants missionnaires catholiques avaient écrit sur ce pays. A l’origine le texte arabe est un manuscrit unique entré dans la bibliothèque royale en 1673 et provenant de la bibliothèque du comte de Seignelay, laquelle bibliothèque n’était autre que la bibliothèque de son aïeul Colbert. Comme les premiers feuillets du manuscrit sont perdus, et que le manuscrit portait des additions, il en résulta une confusion dans le titre et l’attribution. Il a fallu attendre l’impression du texte arabe par Langlès en 1811 et l’édition avec les éclaircissements apportés par J. Reinaud en 1845 pour lever les suspicions entachant la première traduction de ce récit qui a deux auteurs et dont le titre est : Akhbar al-Sin wa-l Hind (Observations sur la Chine et l’Inde). Le récit qui sert de base à cette relation qui porte le nom d’un marchand nommé Soleyman, qui s’était embarqué sur les côtes du golfe Persique, est d’un rédacteur anonyme qui consigna les récits glanés de sources orales (marins et marchands) et sa rédaction
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