Importante peinture sur papier - Lot 4

Lot 4
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Estimation :
10000 - 15000 EUR
Importante peinture sur papier - Lot 4
Importante peinture sur papier La peinture représente trois chiens dans un jardin animé de pissenlits et rocher. L’un des chiens est un lévrier sloughi assis, la tête tournée vers sa gauche, et portant un collier avec une pendeloque formée de poils rouges. Les deux autres, des Mastiffs tibétains, se tiennent à ses côtés, l’un regardant dans la même direction que le lévrier. Marouflé sur toile, craquelures, restaurations anciennes. Chine, XVIIIe siècle 129 x 219 cm La peinture de chiens à la cour des Qing, notamment sous les règnes des empereurs Kangxi, Yongzheng et Qianlong, combinait des éléments de la tradition artistique chinoise et des conceptions européennes, particulièrement grâce à l’influence des peintres jésuites présents à la cour impériale dès le XVIe siècle. Les chiens étaient non seulement des compagnons précieux et des symboles de statut, mais leur représentation dans l’art a également joué un rôle dans la construction de l’image de la cour impériale et de l’empereur. Sous les empereurs Qing, les chiens étaient souvent des symboles de luxe, de prestige et de pouvoir. La cour impériale entretenait une grande variété de chiens, qui étaient souvent des cadeaux diplomatiques de souverains étrangers et symboles d’alliances avec d’autres peuples comme le Tibet ou la région de l’Himalaya (notamment des mastiffs tibétains) ou des animaux choisis pour leurs qualités de chasse et de garde. Les chiens étaient aussi associés à des qualités telles que la loyauté et la vigilance, ce qui correspondait aux valeurs impériales. Ils étaient souvent élevés dans des conditions de grand soin, et leur présence symbolisait la richesse et l’opulence de la Cour. Les particularités des peintures de chiens sous la dynastie Qinq résident dans l’influence des artistes jésuites européens qui furent invités à la cour impériale. Ces peintres, dont les plus célèbres sont Giuseppe Castiglione (aussi connu en Chine sous le nom de Lang Shining) (1688-1766), Jean-Denis Attiret (1702-1768) et Michel Benoist (1688-1774), apportèrent avec eux des techniques artistiques occidentales telles que la perspective linéaire et le réalisme dans la représentation des animaux. La façon de peindre des chiens de manière plus réaliste, en utilisant des ombres et des lumières pour donner du volume, était une technique européenne que ces peintres ont adaptée à leurs sujets chinois. Ils ont également utilisé des éléments de composition et de perspective qui n’étaient pas courants dans la peinture traditionnelle chinoise. Les mastiffs tibétains, imposants et majestueux, étaient souvent utilisés comme symboles de puissance et de protection. Ils étaient particulièrement prisés à la cour des Qing, et particulièrement la Cour de Qianlong, où ils étaient considérés comme des animaux rares et prestigieux. Les lévriers étaient quant à eux souvent considérés comme des chiens de chasse, mais aussi comme des animaux élégants, aptes à refléter le raffinement et la culture de la cour impériale. Sous l’empereur Qianlong, qui était un grand amateur de chasse, il est probable que les lévriers aient joué un rôle important dans les compétitions de chasse impériales, où la rapidité et l’agilité des chiens étaient essentielles pour attraper du gibier. Cette peinture, possiblement réalisée par des suiveurs de ces peintres jésuites, est un exemple de l’ampleur des échanges culturels entre la Chine et l’Europe. ___ An important painting on paper The painting depicts three dogs in a garden full of dandelions and rocks. One of the dogs is a seated Sloughi, his head turned to his left, wearing a collar with a pendant made of red hair. The other two, Tibetan Mastiffs, are standing beside him, one looking in the same direction as the greyhound. Paper laid down on canvas, craquelure, old restorations. China, 18th Century 129 x 219 cm. Dog painting at the Qing court, particularly during the reigns of the Kangxi, Yongzheng and Qianlong emperors, combined elements of Chinese artistic tradition with European concepts, largely due to the influence of the Jesuit painters present at the imperial court from the 16th century onwards. Dogs were not only valued companions and status symbols, but their representation in art also played a role in constructing the image of the imperial court and the emperor. Under the Qing emperors, dogs were often symbols of luxury, prestige and power. The imperial court kept a wide variety of dogs, which were often diplomatic gifts from foreign sovereigns and symbols of alliances with other peoples such as Tibet or the Himalayas (notably Tibetan mastiffs) or animals chosen for their hunting and guarding qualities. Dogs were also associated with qualities such as loyalty and vigilance, which corresponded to imperial values. They were often very carefully bred, and their presence symbolised the wealt
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