Henri LAURENS (1885-1954) [FRANCE] - Lot 42

Lot 42
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Henri LAURENS (1885-1954) [FRANCE] - Lot 42
Henri LAURENS (1885-1954) [FRANCE] Stella (petite), 1933 Relief, épreuve en bronze patiné brun. Cachet de fondeur Valsuani, à la cire perdue. Monogrammé et numéroté en bas à gauche : H.L 0/6 42,8 x 37,6 x 6 cm Certificat d’authenticité n°08958/7958 délivré par Quentin Laurens pour la galerie Louise Leiris en date du 13 septembre 2000. Provenance Galerie Louise Leiris, Paris, 6 juin 2000. Bibliographie : Henri Laurens, Exposition de la donation aux Musées Nationaux, mai-août 1967, Paris, Grand Palais, un exemplaire similaire est décrit et reproduit sous le n°35. Henri Laurens est l’un des artistes qui au travers du cubisme ont contribué à rénover la sculpture au début du XXe siècle. Ses corps féminins marquée par l’influence de Picasso et de Léger sont caractérisés par des volumes géométriques solidement et rationnellement assemblées. Ses recherches très originales le poussent également à l’utilisation de matériaux inhabituels, telles que le bois, la tôle, la corde. Il introduit également la polychromie qui selon lui procure à la sculpture sa lumière. À partir de 1921, et surtout de 1924, plusieurs amateurs demandent à l’artiste de réaliser des sculptures décoratives pour leur maison. Laurens n’avait alors jusque-là que travaillé la ronde bosse. En 1933, il réalise le bas-relief « Flammes ». Cette plaque de cheminée traitée en bas relief est commandée par Helena Rubinstein, la célèbre créatrice de parfums et de cosmétiques, qui la destine à la décoration de son salon. Stella En 1933, l’architecte André Lurçat, bénéficiaire d’une commande publique pour le groupe scolaire Karl-Marx de Villejuif, demande à Laurens de réaliser une sculpture monumentale pour une façade. Ce sera « Stella « réalisée en fonte d’aluminium, notre sculpture en étant la réduction en bronze. La grande et la Petite Stella sont marquées par un cubisme assoupli et lyrique : Laurens traduit toujours le corps féminin en volumes simplifiés et solides mais les articulations des membres sont adoucies et une fluidité lyrique parcourt la sculpture. Dès 1932, Laurens avait inauguré ses « Ondines », caractérisées par une grâce et un mouvement lyrique. Le sculpteur Alberto Giacometti qui l’admirait beaucoup écrit : « Sa manière, même de respirer, de toucher, de sentir, de pensée devient objet, devient Sculpture. »
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