*Maurice UTRILLO (1883-1955) [FRANCE] - Lot 29

Lot 29
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*Maurice UTRILLO (1883-1955) [FRANCE] - Lot 29
*Maurice UTRILLO (1883-1955) [FRANCE] 14 juillet à Montmartre, vers 1948 Huile sur carton. Signée en bas à droite. Située en bas à gauche : Montmartre. 23,5 x 31 cm Provenance : M. Palanzo, Buenos Aires Expositions : Tokyo, Mémorial Seiji Togo Musée d’Art Sompo, Maurice Utrillo, 17 avril - 4 juillet 2010, no. 87, p. 133 (reproduit en couleur) puis à Niigata, Le musée préfectoral d’art moderne de Niigata, 10 juillet - 25 août 2010 ; Kyoto, Musée Kyoto, 9 septembre - 17 octobre 2010 ; Aichi, Musée d’art et d’histoire de la ville de Toyohashi, 22 octobre - 5 décembre 2010. Bibliographie : Paul Pétrides, L’oeuvre complet de Maurice Utrillo, Paris, 1969, tome III, no. 2287 (reproduit). Cette œuvre est accompagnée d’un certificat d’authenticité signé par Jean Fabris, daté du 30 août 2010 à Pierrefitte-sur-Seine, qui précise que cette œuvre sera incluse dans le prochain Catalogue raisonné Utrillo actuellement en préparation. N° d’archive 5042. Utrillo 14 juillet à Montmartre, vers 1948 Tout au long de son oeuvre, l’art de Maurice Utrillo subit une constante évolution. Le peintre varie le jeu du pinceau, le choix des couleurs et la précision du dessin. La période Blanche, de 1910 à 1914, fait triompher un blanc de plâtre dominant, celui des façades des maisons parisiennes, ponctué d’une palette de couleurs réduites, mates et éteintes. Durant les années vingt, le dessin devient plus libre : les branchages des arbres ondulent, les feuillages papillotent, ses façades sont de moins en moins géométriques et ses passantes acquièrent une corpulence comique. Le 14 juillet à montmartre Notre tableau est un merveilleux exemple de la manière picturale des années quarante, poursuivie jusqu’à sa mort : la touche devient franchement libre et virgulée. Les couleurs sont vives, traitées en pâte et en plusieurs nuances superposées. Et la touche devient le dessin même. Montmartre et ses petites maisons, le Sacré-Coeur, la cheminée d’usine sont traités ici dans des rouges, des orangés, des verts et des bleus intenses. Les nombreux drapeaux tricolores qui flottent (et que l’on trouve parfois, au couronnement de ses « Moulin de la Galette »), accentuent l’intensité lumineuse : avec ce flamboiement, les couleurs semblent atteindre leur point de fusion.
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