Manuel ORTIZ DE ZARATE (1886-1946) [CHILI] - Lot 25

Lot 25
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Manuel ORTIZ DE ZARATE (1886-1946) [CHILI] - Lot 25
Manuel ORTIZ DE ZARATE (1886-1946) [CHILI] Portrait du marchand d’Art Paul Pétridès Huile sur toile. Signée en haut à gauche. No 575 au dos de la toile. 55 x 46 cm Paul Constantin Pétridès naît le 18 août 1901 à Paphos (Chypre). Il émigre en France en 1920, et travaille en tant que tailleur, profession qu’il exerce jusqu’en 1928. Il rencontre en 1925, Odette Luz Bosc de son nom de jeune fille, qui était déjà peintre et courtière en tableaux. Ils se marient le 15 janvier 1929. Depuis longtemps passionné par la peinture, il utilise dans un premier temps, sa renommée de tailleur pour rencontrer des artistes et obtenir des oeuvres. C’est ainsi qu’il côtoie Vlaminck, Van Dongen et surtout Utrillo. Il achète des tableaux en grande quantité par goût et dans un but d’investissement. Sa femme ouvre en 1935 une galerie au 31 avenue Matignon. Entre 1938 et 1939, il liquide sa boutique de tailleur pour gérer la galerie de sa femme au 6 avenue Delcassé (Paris VIIIe). Il signe avec Utrillo un contrat exclusif en 1937, qui est renouvelé jusqu’à la mort de l’artiste. Utrillo et Pétridès gardent des relations très intimes depuis leur rencontre, et le peintre devient même le parrain de Gilbert, le fils du couple Pétridès. Durant l’Occupation, des opérations commerciales effectuées avec des Allemands et des personnes proches de l’occupant, s’avèrent suspectes et après la Libération, il est condamné à une forte amende. Après la guerre, il poursuit son activité de marchand de tableaux et diffuse l’École de Paris auprès de la clientèle internationale. Pétridès aimait se faire représenter par « ses peintres », tels Kees van Dongen, Friesz, Utrillo ou comme ici Ortiz de Zarate*. Le peintre chilien Ortiz de Zarate s’installe à Paris en 1906, dans le quartier de Montparnasse. Ses amis s’appellent Modigliani, Apollinaire. Il adopte bientôt le style cubiste et est pris sous contrat par le marchand Léonce Rosenberg qui en est le spécialiste. Exécuté d’un pinceau élégant à la fin des années trente, le portrait de Paul Pétridès est traité dans le style réaliste de l’Ecole de Paris. *Texte partiellement repris d’AGHORA-INHA
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