VORONOFF, Serge (1866-1951), chirurgien français... - Lot 313 - Gros & Delettrez

Lot 313
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VORONOFF, Serge (1866-1951), chirurgien français... - Lot 313 - Gros & Delettrez
VORONOFF, Serge (1866-1951), chirurgien français d’origine russe, il mit au point une technique controversée de greffe d’organes animaux et notamment de tissus de testicules de singe chez l’homme. Important ensemble de 19 L.A.S. et C.A.S., adressées à Fernand Hauser. [Paris], Londres, Boulogne-sur-Seine, Monte-Carlo, s.d. 37 pp. de formats divers. Divers en-têtes dont « Collège de France - Chirurgie expérimentale ». Intéressante correspondance scientifique dans laquelle Voronoff s’explique sur les greffes d’organes animales et donne de nombreux détails sur ses découvertes récentes. A propos d’une conférence a Rome, qui a remporté « un succès extraordinaire » : « […] J’ai indiqué que la sécrétion interne des glandes est la même chez l’homme que chez les animaux et que toute l’opothérapie est basée sur ce fait. Mais pour la greffe il y a lieu de choisir les animaux dont les tissus peuvent vivre, les greffer dans notre corps et pour cela il faut s’adresser à de grands singes car chez eux le sang est identique à celui de l’homme et par conséquent une glande empruntée chez eux trouvera dans le corps humain la même qualité de nourriture et pourra parfaitement accomplir sa fonction. Une nouvelle voie est donc ouverte à la thérapeutique humaine […] » ; « […] Le Ministre des Colonies m’a chargé d’étudier dans les colonies les applications possibles de la greffe pour régénérer le cheptel indigène […]. Dans chaque colonie nous pensons établir un centre de greffe […]. Nous espérons ainsi arriver à créer d’espaces bovines plus fortes, plus aptes au travail et aussi des races ovines possédant des toisons plus riches, plus longues […] ». « La possibilité de fixer par hérédité au bout de quelques générations les qualités acquises par des greffes successives, idée que j’ai émise il y a un an, a trouvé une confirmation tout récemment dans les travaux de l’Institut Pasteur ». Il évoque le Dr Roux, et les travaux du Professeur Metalnikoff « Ce dernier est parvenu en répétant l’immunisation contre le choléra des animaux pendant 4 générations à obtenir une 5e génération où 75 % des individus sont devenus par hérédité absolument réfractaire au choléras […] ». Il applique ses raisonnement aux moutons, boeufs, etc.
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