BOIELDIEU, François-Adrien (1775-1834). Ensemble... - Lot 229 - Gros & Delettrez

Lot 229
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BOIELDIEU, François-Adrien (1775-1834). Ensemble... - Lot 229 - Gros & Delettrez
BOIELDIEU, François-Adrien (1775-1834). Ensemble de 5 documents : -P.S. « Pension sur l’Etat - Certificat de vie ». Paris, 11 octobre 1828. 1 p. in-folio. En parti imprimé. Trace d’onglet. Pension accordée par le Roi Charles X à Boieldieu, pour un montant de 1200 francs annuels. -L.A.S. adressée au dramaturge et librettiste Eugène Scribe. S.l.n.d. 1 p. 1/3 in-8. « Je vous envoie la partition de notre Dame blanche car je veux figurer dans votre bibliothèque. Vous auriez eu bien plus tôt cette partition si je n’avais voulu attendre que les fautes fussent corrigées ». Boieldieu réclame Le Muet « l’opéra en trois acte », pour tromper l’ennui et ajoute « je voudrais encore quelques succès avec vous […]. Il vous faut quatre jours pour écrire le Muet. Si vous me le donnez maintenant il serait prêt pour le mois d’août. Ce serait joué en 7bre. Fiorella, les Deux séducteurs, le Muet voilà de quoi faire un bon hiver. Allons cher Scribe mettez-vous à l’ouvrage et ne me laissez pas me refroidir ! ». Il ajoute « Je sais que Bouilly retravaille à ses Deux Nuits […] et franchement entre nous je ne désire pas m’y remettre […] ce serait encore un ouvrage écossais ». La Dame blanche, opéra-comique en trois actes de Boieldieu, sur un livret d’Eugène Scribe, fut créée le 10 décembre 1825 à l’Opéra-Comique et eut un grand succès. -L.A.S. S.l., 20 février 1824. 1 p. in-folio. Minime découpe de papier angulaire sans gravité. Au sujet de sa nomination au comité de lecture de l’Opéra-Comique. Boieldieu se dit conscient des inconvénients que cela peut avoir pour un auteur d’avoir à se prononcer sur le sort des ouvrages de ses confrères et craint des accusations de partialité « la tâche est épineuse », il accepte cependant. -2 L.A.S. S.l.n.d. 5 pp. in-4 ou in-8. Encre légèrement effacée à un courrier. Intéressantes lettres à propos de choristes, de choeurs, de 60 musiciens dans une salle trop exiguë, etc. « Ingrats, perfides, insensibles individus, qui laissent l’artiste dans la chaumière […] ».
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