Colonel Marc GERBER (Ecuisses, en Saône-et-Loire... - Lot 24 - Gros & Delettrez

Lot 24
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Colonel Marc GERBER (Ecuisses, en Saône-et-Loire... - Lot 24 - Gros & Delettrez
Colonel Marc GERBER (Ecuisses, en Saône-et-Loire 1894-1974), homme politique français, député puis sénateur de la Seine (1945-1948) et vice-président du Conseil de la République (1947), dirigeant d'une fabrique de farine de luzerne située à Laversine, dans l'Aisne, dont il fut conseiller municipal en 1926. Importante correspondance-archive de cet ancien combattant de la première guerre mondiale, mobilisé en 1914 et en 1939, et fait prisonnier en 1940, qui s'évada début 1941, et rejoint les FFL. Il reçut la Croix de Guerre pour les deux Guerres Mondiales. Il eut deux fils Gérard et Jacques, nés à Blanzy-les-Fismes. On y trouve en premier lieu une lettre dactylographiée signée du Général de GAULLE, datée du 17 novembre 1949, félicitant "son cher Gerber" du mariage de son fils Jacques (1 page in-4), ainsi qu'une lettre autographe signée du maire de Villers-en Prayères, Jean Pelletier sur le même sujet, une photo-carte de Marlène Dietrich dédicacée et signée, une lettre dactylographiée à l'en-tête du Maréchal de France, du 30 juillet 1930, informant Gerber, alors maire de Laversine, que "le Maréchal Pétain, afin de lui être agréable, donnera volontiers satisfaction à sa demande", et une lettre autographe signée du Général Daugan, du 26 juillet 1930, le remerciant de son accueil à Soissons. L'archive comprend plus de 300 lettres de Marc Gerber et sa famille, ou adressées à eux, entre les années 1940 et 1955, parfois avec enveloppes et timbres, témoignant des conditions de vie difficile à cette époque, entre occupation, exil et autres faits de guerre, de cette famille picarde dispersée en Afrique du Nord, aux Etats-Unis, entre autres. On y découvre notamment sa correspondance de prisonnier de guerre en Allemagne fin 1940 (19 cartes estampillées "territoire occupé"), ou cette lettre en mai 1940 où il écrit à sa femme "1914 était une petite affaire à côté de celle-ci", des télégrammes, mais aussi des documents officiels (ordres de mission, de transport, carte de l'Union des évadés ou d'identité...). Il y évoque également les pertes subies par son exploitation agricole pendant les guerres, ses brevets de machines agricoles, etc, etc. Accompagnant cette importante archive, se trouvent : un carnet manuscrit "Journal d'un Rhétoricien année 42-43", probablement rédigé par son fils Jacques alors élève bombardier de l'armée de l'air, agrémenté de dessins humoristiques et couchant ses impressions au jour le jour, notamment le 11 novembre 1942 "nous vivons actuellement les heures les plus troubles que la France ait jamais connue... l'Allemagne envahit totalement la France, la situation est grave", un autre cahier manuscrit de Jacques, cette fois plus jeune, écolier; des cartes de visite, des images pieuses, des menus, etc.
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