Joachim Napoléon MURAT (1767-1815) Maréchal d' Empire, grand-duc de Berg et de Clèves, il devint Roi

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Joachim Napoléon MURAT (1767-1815) Maréchal d' Empire, grand-duc de Berg et de Clèves, il devint Roi
Lettre signée, adressée de Naples, au Ministre des Relations extérieures, le 18 janvier 1814. La lettre, rédigée sur un feuillet double de papier filigrané, est écrite au recto et verso du premier feuillet, les deux dernières lignes et la signature au recto du second feuillet de format in-4. La lettre est du plus grand intérêt historique puisque écrite au moment où Murat, sentant les difficultés de la Campagne de France et le sort promis à Napoléon, abandonne la cause de l'Empire et se tourne vers les puissances coalisées. Dès 1813, Murat voit crouler la fortune de Napoléon et, pour sauver sa couronne, entame des négociations avec l'Autriche et l'Angleterre, se séparant ainsi de celui qui lui a donné son bâton de Maréchal, la main de sa soeur Caroline et le trône de Naples. Le 6 et le 11 janvier 1814, il signe des traités, s'engageant à fournir un contingent de 30.000 hommes. Les Nations coalisées, en échange, lui garantissent son royaume et lui promettent un agrandissement de son territoire. Cette lettre a donc été écrite une semaine après la signature du Traité avec l'Autriche, conclu le 11 janvier. S'adressant au Ministre de Caulaincourt, Duc de Vicence, Murat lui fait part de la situation difficile dans laquelle il se trouve à l'égard des autres généraux français, en Italie, restés fidèles à l'Empire, et du Vice-Roi Eugène de Beauharnais. «... d'après un ordre du Vice-Roi...tous les Français s'étaient enfermés dans la citadelle et y avaient pris une contenance hostile contre mes troupes...Cet aide de camp y avait annoncé officiellement que j'avais fait ma paix avec l'Autriche le 4 du courant, ce qui se trouvait faux.» Il tente de justifier son attitude, motivée non seulement par la crainte de perdre son royaume mais par le dépit qu'il avait conçu du ton de hauteur ou du silence avec lequel l'Empereur avait accueilli certaines de ses propositions : «... tous les Français doivent être convaincus de la douleur que me fait éprouver une position, que le silence obsti
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