Charles BAUDELAIRE

Lot 27
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Charles BAUDELAIRE
Lettre autographe de Baudelaire signée «C.B.», adressée à Narcisse Ancelle et écrite dans la nuit du 18 au 19 février 1866. Dans celle-ci, il semble opportun à Baudelaire de renouer le dialogue avec l'éditeur Michel Lévy, bien que le poète soit déçu par sa grande avarice, les portes des autres éditeurs semblant vouloir se refermer ou ne pas s'ouvrir. Une page in-8 avec soulignures des mots importants et ratures, à l'adresse d'Ancelle avec cachets postaux. Petits trous sans gravité. «Cette nuit, du 18 au 19. Il y a encore, mon cher ami, une chose qu'il faut que vous pesiez attentivement dans votre esprit, c'est que s'il était possible de renouer avec Michel Lévy (voir la note qui le concerne dans ma lettre précédente), malgré que ses manières et sa hideuse avarice m'inspirent beaucoup de répugnance, il y aurait peut-être avantage, à cause de la puissance de sa librairie. Mais il pourrait dire, à propos de La Belgique et de Dentu, comme il a dit, il y a deux ans ou trois ans, à propos de M. Hetzel: Je veux tout ou je ne prends rien. Mais comment tâter Michel? Encore une raison pour moi d'aller à Paris. Plus je réfléchis à ce dénouement chez les Garnier, plus je suis étonné. Contradiction avec les deux lettres de Lemer que vous avez, avec la lettre de Sainte-Beuve, avec la manière dont vous aviez été une première fois reçu, et avec l'opinion rapportée ici par Lécrivain.» Références : Baudelaire Lettres - 1841-1866. Mercure de France 1907. pages.528. Correspondance générale. Tome V. Pages 282 et 283.
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