VOLTAIRE François Marie Arouet de (1694-1778)

Ensemble de 42 lettres adressées au Chevalier de Rochefort et à son épouse, amis de Voltaire. Ces lettres dictées à son secrétaire Wagnière de 1766 à 1778 forment une correspondance très intime sur les différents évènements qui jalonnèrent la fin de la vie de Voltaire à Ferney. Voltaire signa de son traditionnel "V", une vingtaine de lettres ou parfois encore d'un "Le vieux malade" ou "le vieux malade du Jura" ou "de Ferney". Certaines lettres portent la trace de cachets de cire, certaines l'adresse du Chevalier à Versailles, Chalons sur Marne, Mendes ou Paris où son emploi de militaire l'envoyait. Quelques lettres sont effrangées. Deux lettres sont adressées à Madame de Rochefort que Voltaire aimait à appeler "Madame Dix Huit ans" puis "Madame Dix Neuf ans". Une lettre est de la main de Madame Denis et la lettre du 18 avril 1774 est de la main même de Voltaire. Huit lettres de 1766 correspondent au début des relations entre Voltaire et le Chevalier de Rochefort, alors célibataire. Leur relation débuta par des échanges sur différents livres qu'ils s'offrirent mutuellement telles ces "Ruines de la Grèce", ou cet ouvrage posthume de Frèret. Une autre lettre relate l'Affaire du Chevalier de la Barre à Abbeville "triste exemple de la décadence de l'humanité". Le 1er septembre 1766, Voltaire adresse une lettre félicitant Rochefort du factum qu'il lui avait envoyé. Le 16, il espérait sa visite et se félicitait du succès du Henri IV par la troupe de Genève. Le 29 octobre une intéressante lettre consacrée à Rousseau et Mademoiselle Durancy précédait celle annonçant le passage de Rochefort à Ferney. L'année suivante, en 1767, différentes lettres traitaient des parties d'échecs que Voltaire disputait à M. le Vice Chancelier Maupéou que Voltaire plaçait en haute estime, également dûe au fait des services qu'il avait pu lui rendre. Une lettre suivante annonce la mise en scène des "Scithes" à Ferney dont les représentations furent interrompues par l'état de santé de Madame la D